BoisTonThé
Compagnie de théâtre

La Cie répète CONFESSIONS, une comédie grinçante, qu'elle présentera
en octobre à Bourgueil.
Découvrez notre nouvelle création en octobre !
CONFESSIONS de Catherine Gomez Crouvizier
Avec Catherine Gomez Crouvizier
Mise en scène, scénographie Alain Destouches
Régie lumière Alain Destouches / Julien Cornu
Durée : 1H 30
Public : ADULTES ET ADOLESCENTS
Synopsis
Martha, domestique dans un presbytère, parle. Beaucoup. D’elle, un peu mais surtout
des autres. Drôle malgré elle et quelque peu lourdaude, elle fait la connaissance de
Claudine qui rompt sa solitude et la comprend. Lorsque Martha découvre un danger à
cette amitié naissante, cette femme très ordinaire et conventionnelle, décide d’agir.
Une comédie grinçante.
Notes de lecture du Collectif À mots découverts :
- « Un texte singulier, à l’écriture riche, nette et précise... Le texte est volontairement construit sur le mystère, les zones d’ombres…. au départ anodin et peu à peu levant le voile pour dénoncer le silence et la maltraitance des femmes par les hommes. C’est très bien fait et assez poignant… »
- « C’est vraiment bien fichu ! Au début, on a l’impression que le monologue n’est qu’un catalogue des souffrances de tout un village, et puis on s’aperçoit qu’il y a autre chose dessous. La vraie « mission » de Martha se révèle petit à petit, assez subtilement... La profondeur se révèle derrière l’humour et l’anecdote. Une écriture "classique" mais avec beaucoup de charme... Je ne vois pas ce que nous pourrions rajouter à l’autrice, sinon qu’elle continue à nous envoyer ses textes... »
- « Ce monologue m'a séduite par son approche inattendue de la violence et de la domination masculine... par le monde aussi qu'il explore, je crois que c’est la première fois que je lis un texte qui se passe dans le microcosme d’une paroisse, choix pour moi extrêmement pertinent dans la mesure où le chef de ce petit groupe composé exclusivement de femmes est un homme (l’abbé). La communauté s’active, prépare des gâteaux à vendre, organise des visites de l’église, se "dispute" le privilège de lire les psaumes à la messe, c’est savoureux, les personnages sont finement croqués, le ton est grinçant (j'ai beaucoup ri), et pourtant, et c’est là que le texte est percutant, les faits sont graves et leur gravité n'est pas édulcorée : les femmes se font maltraiter par des hommes, elles se rendent justice elle-mêmes, dans un milieu ou le silence fait loi. Et c'est la brave Martha, si serviable, qui s'érige en secrète justicière de ses "sœurs" maltraitées. Tout le monde fait semblant de ne pas savoir, un ton particulier que l'autrice manie à merveille... J'avoue ne guère avoir de retours critiques à proposer car je trouve la proposition “tenue”, elle va jusqu'au bout. »